Je me souviens à l’école primaire, les garçons s’amusaient à mettre dans les cheveux des filles et le pull des garçons du poil à gratter.

C’était une petite plante que l’on trouvait dans la cours de récré ou lors des sorties au Bois de Vincennes. Je me souviens encore de cette horrible sensation d’aiguille s’enfonçant sous la peau suivie d’une forte démangeaison. C’était très désagréable. Ça durait longtemps et ça me donnait envie de pleurer.

Vous avez dû connaître ça aussi !?

Depuis, chaque fois que je vois une plante qui lui ressemble, je l’évite soigneusement. Et j’ai une brusque démangeaison, LOL.

Aujourd’hui, les cours de récré sont loin, le poil à gratter aussi. Mais il apparaît parfois sous une autre forme.

Reconnaître le poil à gratter …

Vous l’avez sûrement vu apparaître vous aussi. Mais si, au travail par exemple ! Il prend parfois la forme d’un client tatillon ou d’un collaborateur procédurier … 

Chaque fois que vous le voyez ça vous démange … de partir en courant. Il vous irrite, il vous agace. Il pose des questions qui vous embarrassent. 

Non ? Alors c’est peut être sous la forme d’une obligation comme la taxe due pour la déclaration tardive de la TVA ou les pièces comptables de janvier que vous devez retrouver… en décembre…

J’appelle cela « poil à gratter » parce que c’est désagréable et que bien souvent en faisant attention, on pourrait l’éviter. Oui, j’ai remarqué qu’il se manifestait lorsque je fais face à une situation désagréable mais dont je savais au fond de moi qu’elle était inévitable. 

Pendant des années, j’ai passé beaucoup de temps à me lamenter sur mon sort. « Pourquoi ? Comment ? Je n’y arriverais jamais ! ».

Aujourd’hui, les choses ont changé. Comment ?

C’est mon astuce du jour.

… pour s’en débarrasser

Prenons par exemple la déclaration annuelle des revenus (c’est encore un bon exemple pour les non salariés) ou d’activités pour les OF. Avant, c’était à la dernière minute, en état de stress intense. 

Aujourd’hui, je prépare tout à l’avance. Je mets de côté tous les justificatifs dont j’aurais besoin, tout au long de l’année. Ainsi, j’ai une petite idée à l’avance, des rubriques que j’aurais à compléter. Le moment venu, j’ai tout sous la main. C’est comme si la déclaration était déjà faite. 

J’ai gagné du temps, de l’énergie et de l’émotion !

En fait l’astuce, c’est de considérer à l’avance ce qui vous contrarie. Plus vous vous concentrez dessus, plus vous apprenez à comprendre pourquoi ça vous gratte. Pour mes déclarations, je sais que c’est le fait d’avoir à chercher les donnés à la dernière minute.

Ensuite, je prête attention à l’émotion qui surgit et comment elle se manifeste dans ma tête et mon corps. Pour la neutraliser, inspirer et expirer plus longuement. En se concentrant sur la respiration, on peut aussi prendre du recul.

Après, je cherche à  découvrir comment transformer ce poil à gratter. Pour ne pas avoir à faire mes déclarations en panique, je classe à l’avance les informations qui me seront utiles comme les factures, les listes de participants à les formations… de manière à les retrouver facilement le moment venu. Parce que, en fait, le poil à gratter, il nous gratte parce qu’on y est sensible. Mais si on y est désensibilisé, ça ne gratte plus. Les déclarations sont beaucoup moins casse-pieds. Je peux me concentrer sur d’autres choses. J’ai gagné en sérénité.

Maintenant c’est à vous : comment vous débarrassez vous de votre poil à gratter ? L’avez-vous identifié ? Ça m’intéresse de vous lire.

A bientôt